OCTOBRE-NOVEMBRE 2019

Mondialisation et contre-culture (2nde partie)

par Olivier PIACENTINI


Le porte-container est une invention récente, apparue dans les années cinquante. On n’en parle peu, tant cela parait une évidence aujourd’hui, mais ces navires géants, capables de transporter des millions de tonnes de marchandises, ont grandement œuvré au développement des échanges à échelle mondiale. L’explosion du commerce international crée une interdépendance de tous vis-à-vis de tous. Il habitue à des produits venus du bout du monde, quand vingt ans auparavant, la plupart consommaient exclusivement les fruits du terroir.
Désormais, on adopte l’« American way of life » partout dans le monde, on le pimente d’une touche de dolce vita italienne, de chic français, de zen japonais, d’où qu’on vienne dans le monde. Les idées, les valeurs, les mœurs voyagent. Le sacré d’ici ne vaut rien quelques kilomètres plus loin… de quoi remettre en cause bien des certitudes ! Ce auquel on croit dur comme fer depuis toujours, ce dont on est persuadé, ce auquel on tient plus que tout, n’est que peu de choses une fois passée la frontière… Le relativisme gagne les esprits. Et l’ouverture totale des frontières, couplée à l’ouverture totale d’esprits dans lesquels on a fait table rase, et à l’individualisme absolu, amène chacun à se composer son propre univers moral, sa propre hiérarchie des valeurs et des normes, puisées aux grés des pérégrinations physiques, comme esthétiques ou intellectuelles de chacun.
L’homme nomade n’hérite plus d’un passé qui lui transmet une morale, une foi, une culture, il n’est plus l’agent de la transmission entre le passé, le présent et le futur, il vit par et pour lui-même, selon des critères qu’il se confectionne en picorant dans la multitude qui s’offre à lui de par le monde.
L’homme enraciné, le terrien, croyait dur comme fer en ses valeurs. Rien ne le faisait dévier de sa route, son énergie était d’autant plus forte que la certitude d’avoir la raison et Dieu avec soi, était grande. C’est cet homme occidental-là qui a conquis le monde, certain qu’il était d’apporter aux autres la vérité, non pas une vérité parmi d’autres, mais la vérité seule et unique. Avec l’urbanité triomphante, c’est un autre type d’homme qui se dégage. C’est un homme plus subtil, plus porté à la réflexion, au doute, à la remise en question, y compris des certitudes les plus ancrées, des tabous les plus enracinés, des idoles les plus sacrées. Plus porté aussi à la compréhension, à l’empathie, à la compromission avec l’autre, l’étranger, le lointain, le différent… Moins obtus, moins pétri de certitudes, il en devient également moins déterminé, moins conquérant, moins assuré dans ses idées comme dans ses actions. C’est cet homme jeune et urbain qui, au cours des années soixante, va trouver dans les nouveaux philosophes la confirmation de ce qu’il ressent : les valeurs qu’on lui inculque, que la société lui impose, ne valent pas mieux que d’autres dont on se gausse ou qu’on rejette. La possibilité de choix, que l’urbanité et la technique lui offrent, devient également acceptable moralement.
De jeunes Américains vont porter ce relativisme, et l’hédonisme qui s’en dégage, vers une sorte d’absolu. Ils vont en faire un mode de vie à part entière, qu’ils vont inventer et répandre dans l’Occident tout entier. C’est le mouvement hippie. Le livre de Jack Kerouac « Sur la route » connait un retentissement mondial. Il marque l’entrée fracassante sur l’avant-scène de l’histoire de la « beat génération », issue du baby-boom. La jeunesse, nombreuse et désormais hostile à toute transmission, toute intrusion d’un passé jugé aliénant, prend le pouvoir pour fonder un monde nouveau, dégagé de tout présupposé issu de l’histoire et encore moins du sacré. La fameuse page blanche de Sartre trouve ses adeptes, des bataillons entiers décidés à appliquer ce principe de vie, dans sa propre existence.
Dans les rues des grandes villes, et surtout sur les campus, des silhouettes étranges apparaissent, puis pullulent : les hippies, aux allures dégingandées, cheveux longs, tenues chamarrée, mi clown, mi clochards. Exhibition ostentatoire de l’amour sans tabou, refus du travail, de la routine, de la famille, du christianisme, du militarisme, du nationalisme, des institutions bref de tout ce qui fit la réussite de la civilisation occidentale des siècles passés, les hippies veulent heurter les consciences par leur comportement et rallier un maximum de gens à leur idéal. Rien de bien nouveau, finalement : en son temps, Diogène vivait dans un tonneau, son seul et unique bien, était vêtu de haillons, et pratiquait la masturbation en public…
Loin d’une vie de labeur et de contraintes, comme celle de leurs parents, les hippies se tournent vers une quête de sens, à la fois charnelle, mais aussi spirituelle et culturelle. On s’éloigne de la famille, mais on se réunit en communautés ou l’on partage les tâches, les expériences sexuelles, l’éducation des enfants… on oublie le christianisme, pour se tourner vers le bouddhisme, religion jugée plus apaisante, plus tournée vers l’individu et la vie intérieure. Ou d’ailleurs vers d’autres religions, le chamanisme, l’hindouisme, le taoïsme, l’islam, pourvu que ce ne soit pas le christianisme, totalement associé aux institutions établies, coupable des inquisitions, complice des absolutismes, de l’esclavagisme ou du colonialisme.
On refuse la routine pour se tourner vers le nomadisme, porteur de rencontres, de surprises, d’insolite. On s’évade dans les fumées de la marijuana, pour tourner le dos au réel. Dorlotée depuis l’enfance par un Etat Providence qui se mue en mère-poule, la jeunesse des années soixante n’a jamais rien connu d’autre qu’une prospérité, une sécurité, une tranquillité d’esprit sans égale.
Le hippie n’est pas devenu la norme, loin s’en faut. Tous n’y ont pas adhéré, loin s’en faut également. Mais il a infusé l’état d’esprit de la jeunesse, à une époque où elle était assez nombreuse pour infléchir la société toute entière, et même les générations suivantes.
La plupart des jeunes n’osaient franchir le pas de se convertir au mouvement, mais le ralliaient le temps d’un festival, comme à Woodstock ou sur l’ile de Wight… Les hippies ne s’adonnaient pas aux discours politiques, sociaux, sociétaux, ne théorisaient pas leur mouvement. Mais ils se montraient, s’exhibaient même, pour qu’on les voit.
Ils se montraient heureux, épanouis, et cela suffisait à attirer la sympathie de beaucoup. Peu à peu, certains de leurs principes de vie se distillent dans le quotidien de beaucoup, imperceptiblement. Désormais, chacun veut vivre pour lui-même, et comme il l’entend, en cherchant à s’affranchir le plus possible de l’état, de l’église, du patron, du village, du professeur, du proviseur, du sergent, du père, du flic, du percepteur, du livre d’instruction civique, etc…
L’homme moderne, celui qui est né dans les décennies précédentes, a confiance dans l’avenir, il se plie volontiers aux règles institutionnelles, car pense que cela amènera du progrès pour lui et pour la société toute entière. Il est capable de faire taire ses pulsions, de se délivrer de ses instincts primaires, de mettre en sourdine ses croyances et son particularisme pour se consacrer à l’effort en tablant sur des satisfactions que la société et l’avenir ne manqueraient pas de lui apporter. L’homme moderne est celui qui, plus que tout autre avant lui, porte la conscience des conséquences de ses actes sur l’ensemble du corps social, et qui attend en retour de celui-ci qu’il agisse de même envers lui. Sa vie toute entière est conditionnée par son appartenance au corps social, l’intégrité de son interaction avec celui-ci. C’est cet homme-là, l’adulte actif, mature, responsable pragmatique et rationnel, qui constituait la cellule de base de la civilisation occidentale telle qu’elle était à l’époque moderne. Celle qui, il faut le rappeler à ce stade, avait apporté à l’humanité l’avènement de la démocratie libérale, de la liberté individuelle, de la prospérité diffusée le plus largement et le plus équitablement possible.
Mais l’homme moderne disparait peu à peu et cela depuis maintenant plusieurs décennies. Il fait désormais figure d’ancêtre, d’espèce en voie de disparition. On trouve encore ce socio-type parmi le résidu encore en vie des générations qui ont connu la guerre. L’homme post-moderne, celui qui est né de la contre-culture, s’impose désormais numériquement, il est la cellule constitutive de notre société, son ADN. L’individu postmoderne est tout entier centré sur lui-même, il n’écoute que ce que lui dictent ses passions et son plaisir- et non plus la raison qui lui commande d’accorder une priorité à sa participation au corps social, politique et économique. Poussé à son paroxysme, il devient nihiliste, ne tolère plus la moindre entorse à sa liberté intégrale, à l’accomplissement de son égo. Comme il privilégie son moi, il en vient à rejeter les interdits moraux, les principes religieux, les conventions et tabous qui peuvent castrer sa quête de plaisir. Le relativisme s’instaure et se diffuse comme une nouvelle norme, contestant ou tournant en dérision le corpus moral qui structurait le vieux monde moderne.
Peu à peu, le terme même de morale s’efface : il est connoté comme un écheveau de conventions éculées, de réflexes conditionnés qui ne mènent à rien et ne procurent aucune amélioration de la condition humaine ni de la vie en société. L’éthique prétend le remplacer : le terme indique bien plus une forme d’adhésion personnelle, profonde, qui rendrait viable le choc des individualismes. L’éthique implique, de façon sous-jacente, l’ouverture à tout, la tolérance, l’égalitarisme, le relativisme, le multiculturalisme. Suivant l’éthique, chacun peut se dire : « je suis autorisé à agir comme je le veux, à appréhender la vie comme je l’entends, j’accepte que les autres fassent de même, sans avoir à juger ». C’est un viatique du cosmopolitisme, la possibilité de vivre dans une société ouvertement individualiste et sans repère ni norme transcendantale. Le respect de l’ordre, de l’autorité, de la nation, des lois, du travail, du mérite, des conventions sociales, tous contenus dans le terme moral, deviennent odieux aux occidentaux urbains de l’après-guerre. L’homme nouveau n’a cure de tout cela, il se sent désormais mieux armé pour affronter le monde, dans son ensemble et dans sa diversité, sans cela. Au contraire, l’éthique, celle qui prône la tolérance et le relativisme absolu, est adaptée au mondialisme : elle implique une ouverture d’esprit sans limite, la mise à l’écart de toute forme d’apriori, donc forme l’homme à l’acceptation de la diversité, de la différence, de l’autre quel qu’il soit. Remplacer la morale par l’éthique, c’est remplacer des règles communes et naturelles, par un appel à la tempérance des égos, mais selon des critères que chacun peut adapter à son cas personnel : c’est le début de la dissolution de la vie en société, qui implique l’obéissance à un minimum de règles de vie communes à tous.
Mais ce que l’homme des années soixante ne sait pas encore, c‘est qu’ainsi dépouillé de ses attaches, de tout lien avec une communauté d’origine, de toute certitude quant à des principes et des valeurs intangibles, il va plonger dans un abime de solitude. Seul, il va devenir la proie idéale des marchands voraces et surpuissants, qui vont exciter en continu son ego pour en faire un esclave qui s’ignore. L’homme actuel en paie cher le prix. Dans un récent article du pédopsychiatre Stéphane Clerget pour Atlantico, les jeunes n’ont jamais eu autant d’amis sur les réseaux sociaux, et pourtant, ils souffrent de solitude plus que tout autre génération.
L’homme sans passé, sans culture, sans morale commune, sans famille, sans nation, c’est un homme réduit au statut d’individu, isolé des autres, sans soutien réel dans la vie, sans le partage, la solidarité, le conseil et l’affection d’une vraie communauté. Il est seul. Et, en 2019, il est seul face à qui ? Face aux GAFA, aux médias, aux multinationales, à des puissances gigantesques qui à travers le smartphone ou la télévision l’inondent de messages, de publicités, le poussent à consommer. Il est seul, livré à une propagande consumériste envahissante et permanente, qui s’impose à lui via les écrans qui peuplent son univers.
Et cette propagande appuie sur des egos surdimensionnés, les excite en continu, crée chaque jour pour lui de nouveaux besoins à satisfaire, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes…
Car si la contre-culture a affaibli les églises, les institutions, les états, les corps constitués, elle a engendré de nouvelles puissances d’envergure mondiale, les multinationales et les banques, désormais seules aux commandes. Elles sont seules maitres à bord, gavées d’argent, bien au- delà même des caisses vides des états surendettés, et règnent sur une foule immense d’individus maintenus dans leur isolement et face à des écrans qui les hypnotisent, les maintiennent dans un état de sidération, leur inocule en continu de nouvelles envies, de nouvelles sources d’excitation à satisfaire via le monde marchand. L’individu isolé, sans soutien de ses semblables, à l’ego narcissique est une proie facile pour les marchands du temple mondialiste.
L’homme sans passé de la contre-culture, c’est l’homme sidéré par le spectacle. C’est l’homme captif de l’emprise marchande des multinationales, enfermé dans une prison d’images aux facettes rutilantes et séduisantes. C’est un homme manipulé, et finalement pressuré par le marketing.
Global village Dubaï.
Global village Dubaï

En matière de force de persuasion, de capacité d’influence et de formatage des esprits, le marketing a relégué la propagande nazie, ou stalinienne, aux temps préhistoriques. Car le marketing ne se contente pas de saturer l’espace et le temps des mêmes messages, il agit avec une précision chirurgicale sur les cerveaux. Le marketing sonde les cerveaux, dissèque les peurs, les envies, les fantasmes, les phobies, les plaisirs qui y siègent. Et qui siègent en particulier dans l’inconscient, cette partie du cerveau qui échappe au raisonnement, à l’entendement, bref au contrôle, au libre arbitre de l’individu. Lorsque la propagande à l’ancienne assommait, mais n’agissait en fait qu’en surface, le marketing délivre le message adéquat, avec les mots, les sons, les images les couleurs justes et parfaitement calibrées qui emportent l’adhésion. Il s’adresse au cerveau reptilien, là où siègent les peurs, les instincts, l’inconscient et le soumet à des stimuli. Revoyez donc les réclames des années cinquante, celles d’avant le temps du marketing actuel : elles se contentaient de décrire avantageusement les qualités du produit, d’en faire l’article et d’habiller tout cela d’un décor attrayant avec le discours de jeunes et élégantes jeunes filles. Mais ces réclames parlaient à la raison, elles laissaient donc à chacun la capacité de contredire le message. Mais le cerveau reptilien, parfaitement disséqué et manipulé n’a pas les ressorts pour s’y opposer : il est inconscient, donc impuissant. C’est donc lui que les marchands veulent coloniser, soumettre, tandis que l’on endort le cerveau rationnel, et qu’on vide le thymos, c’est-à-dire le siège des émotions, des passions, des transcendances, de toute substance. Car le thymos est la part du cerveau qui détourne de l’égotisme, de l’hédonisme et pousse au dépassement de soi. Le thymos, plus encore que le cerveau rationnel est l’ennemi absolu du marketing, c’est lui qu’il faut anesthésier pour posséder l’esprit des masses. Or la contre-culture prône elle aussi l’effacement de ce thymos, et l’enflement démesuré du cerveau reptilien : c’est « l’homme défiguré », dont parle Yvan Blot.
L’homme défiguré pense à lui, à son image, à ses envies, ses appétits, ses plaisirs, ses envies, à exorciser ses peurs : c’est l’une des facettes de l’homme post-moderne, type majoritaire dans l’Occident actuel. Cet homme se croit libre, il n’est que le jouet des multinationales qui le tiennent dans les filets du marketing.
Cet homme se croit heureux, il n’est que satisfait, et très rapidement, du dernier objet qu’il a pu acquérir, avant de s’en lasser bien vite et d’être tiraillé par de nouvelles envies. Au fond de lui, il ressent ce malaise, cette sensation de vide, de désintérêt, d’absence de transcendance, il croit qu’il n’y a rien après lui, ni au-dessus de lui, alors il se jette dans une quête effrénée du plaisir instantanée, sans toujours se rendre compte que derrière lui, les puissances marchandes veillent au grain, tirent les ficelles, et ramassent les profits… Et surtout, il se plie aux conventions sociales, à cet ersatz de sociabilisation que sont les réseaux sociaux, les relations de travail, qui imposent certains critères d’apparence sous peine d’exclusion. L’homme post moderne ne trouve comme raison de vivre que la satisfaction de plaisirs immédiats successifs, et le spectacle qu’il offre de lui-même, qui le maintien en contact avec les autres, lui offre un miroir flatteur, mais illusoire, de son existence.
La contre-culture, récupérée par la société marchande, façonne depuis bientôt cinquante ans nos sociétés. Elle est le partenaire idéal du mondialisme, cette idéologie qui veut défaire les frontières, les cultures, les identités, les valeurs morales et religieuses. Elle était à l’origine porteuse d’une utopie, celle de la liberté absolue de tous, par la disparition de toute forme de déterminisme, d’ancrage culturel et territorial jugé aliénant. L’homme ainsi libéré de toute pression de l’histoire, de la famille, des institutions, pourrait ainsi vivre pleinement sa vie en exprimant le fonds de ce qu’il est. Cinquante ans après, l’Occident a expérimenté cette utopie, qui gouverne aujourd’hui les esprits et tous les échelons de la société. Et il s’aperçoit, avec effroi, du vide béant devant lequel il se trouve, celui d’une civilisation en passe de se déliter, une civilisation qui ne veut même plus porter ce nom, peuplée d’egos tyranniques qui ne respectent plus rien au-delà d’eux même. Les végans ne veulent plus qu’on abatte les animaux ? Des dizaines de boucheries sont vandalisées. Les zadistes veulent expérimenter une économie de partage et d’écologie ? Ils occupent des terrains privés et publics, et résistent aux forces de l’ordre qui viennent les déloger.
Des musulmans ne comprennent pas l’indifférence de l’Occident à leur religion ? Ils veulent imposer leurs pratiques à tous, les plus extrémistes commettent des attentats sanglants. Les féministes en ont assez de la soi-disant société patriarcale ? On s’exhibe seins nus pour troubler des offices religieux et vandaliser des cathédrales. Les forains voient leurs activités déplacées du centre-ville ? Ils saccagent tout sur leur passage. Chacun ne voit plus que par ses pôles d’intérêt, ses envies, ses droits supposés, et veut obliger les autres, et jusqu’à l’État, à s’y conformer. Et cela est l’ultime signe avant-coureur d’une fin prochaine, d’un chaos généralisé dans lequel l’Occident pourrait sombrer. Et Jeremy Rubin, ancien dirigeant du Youth International Party dans les années soixante, avait résumé le programme : « Une société qui n’offre aucune aventure à la jeunesse, lui laisse pour seule aventure possible sa destruction. » Après une jeunesse étudiante turbulente, faite d’insurrections, de manifestations et de révoltes, Rubin rentra dans le rang, figura parmi les fondateurs d’Apple, et fit ainsi de son slogan et de son idéal, une pompe à fric.

O.P.

Partager cette page

S'abonner à « Méthode »


Saisissez votre adresse mail dans l'espace ci-dessous : c'est gratuit et sans engagement

Nous contacter