AVRIL 2017

Poésie : Hommage à Brodsky

par Jean-Marc COLLET


Les larmes ont tant tissé

De révolutions enchanteresses

Pas de progrès 

C’est très bien ainsi

Dieu soit loué 

Que les ailes des anges

Ont fini en fichus


Les samizdats distribuent

Leur lot de liberté

En lectures conditionnelles

Au peuple ému de savoir

Pire encore mais si peu


Des poèmes vénitiens aux yeux clos

Des strophes arrosées de petite eau

Des vers au puits de la Samaritaine

Ce qui compte ce qui peine

Ce qui vaut, ce qui coute

Le dessein, le chemin

Décider de son pas voilà tout.


Jean-Marc Collet



Partager cette page

S'abonner à « Méthode »


Saisissez votre adresse mail dans l'espace ci-dessous : c'est gratuit et sans engagement

Nous contacter