JUIN-JUILLET 2019

Une femme remarquable ! Portraits de Son Excellence Madame Aliyeva Mehriban, Vice-Présidente d’Azerbaïdjan

par Alexandre WATTIN


Dans cette partie du monde qu’est le Caucase, une femme s’impose dans un monde musulman comme un modèle remarquable dans la défense de la condition féminine pour le rôle fondamental dans la lutte contre les discriminations sexistes ayant permis une évolution notoire de la place de la femme dans la société azerbaïdjanaise : S.E Madame Aliyeva Mehriban, actuelle vice-présidente de la république d’Azerbaïdjan. Des actions méritoires et retentissantes, des codes bousculés et beaucoup de passions définissent la première dame d’Azerbaïdjan et forcent le respect et l'admiration.
Toujours avec charme et élégance, ces multiples actions marquent la vie des Azerbaïdjanais et sont une source d'inspiration sur lesquelles toutes les femmes et non seulement celles du Caucase peuvent s’appuyer. 
Ce modeste article a pour but de permettre de découvrir cette femme remarquable dans ses exceptionnels engagements dans les domaines caritatifs, culturels ou sportifs, de l’aide à l’enfance, de l’éducation comme présidente de la Fondation Haydar Aliyev mais également ses contributions régionales fondamentales dans le dialogue entre religions et cultures dans la tradition multi culturaliste et laïque de l’Azerbaïdjan. 

« Les femmes participent activement à la construction d’une société moderne. Certaines ont même marqué profondément l’histoire de l’Azerbaïdjan, non seulement par leur courage, mais aussi par leur ténacité. »
S.E Mehriban Aliyeva, dans le journal du parlement, Nouvelle série n° 78,2018.

C’est à une époque où l’Azerbaïdjan est encore une république de l’URSS que Mehriban Aliyeva voit le jour à Bakou le 26 août 1964. Son père Arif Pashayev1 est docteur en mathématiques et physique et actuel recteur de l'Académie nationale d'aviation à Bakou ; quant à sa mère Aida Imanquliyeva2 elle était orientaliste réputée docteure en philologie et professeures en études orientales ; mais elle est également la petite fille du professeur Jalal Pashayev écrivain, politologue et scientifique renommé.
Ses origines familiales marquent sans nul doute son parcours intellectuel et c’est auprès de ses parents qu’elle puisera toute son énergie dès son plus jeune âge pour réussir ses études.
C’est donc dans cet univers familial très cultivé qu’elle suit son cursus scolaire à l'école publique secondaire à Bakou où, élève brillante, elle obtient en 1982 une médaille d'or3 pour les remarquables résultats obtenus. 
Alors que l’on pourrait supposer qu’elle allait suivre une des voies universitaires parentales qu’elle jette son dévolue, avec une motivation sans faille, en direction de la médecine. Elle se destine à se spécialiser dans l’ophtalmologie et cette sélection n’est pas anodine, car c’est une filière d’excellence qui reste une spécialité de premier ordre grâce à ses vastes champs d’intérêt aussi bien en médecine qu’en chirurgie. Une autre des raisons de l’attractivité de la spécialité est l’immensité des débouchés de recherches. Il est possible que l’intérêt porté cette spécialité ait été influencé par le parcours prodigieux de Sona Velikhan première azerbaïdjanaise à obtenir un doctorat en sciences médicales en ophtalmologie, dont les travaux sont d’une importance telle qu’ils attirent l’attention du Comité du prix Nobel, mais le début de la seconde Guerre mondiale mettra prématurément fin à cette éventuelle candidature. Une fois ce choix opéré, et aux vues de son parcours exemplaire, elle est acceptée pour suivre ses études à la Faculté de Médecine N. Narimanov d’Azerbaïdjan dans la spécialité de traitement préventif et prophylactique. 
C’est durant cette époque qu’elle rencontre Ilham Aliyev4 son futur époux qu’elle épousera en 1983 et dont rien ne laisse encore présager son avenir exceptionnel. Elle poursuit ses études à la Première Université de médecine Ivan Setchenov de Moscou du nom du célèbre physiologiste et neurologue russe. Ce prestigieux Institut fondée en 1758 est membre de l'Association internationale des universités.
Elle y sera systématiquement initiée et encouragée à la recherche matière indissociable de son activité clinique dans cette discipline très dynamique et bénéficiera d’un enseignement riche et de qualité tout au long de sa présence où elle se fera remarquée par son gout prononcé pour la recherche. Elle obtiendra en 1988 son diplôme et sera en outre gratifier d’un diplôme d’honneur. 
À l’issue elle a l’opportunité de travailler sous la direction de l’académicien Krasnov à l’institut de recherche scientifique sur les maladies oculaires à Moscou. Mais l’époque est également frappée de grands changements politiques dont elle sera un témoin direct et où elle vivra personnellement les secousses que connaitront le régime soviétique et qui aboutiront à l'effondrement du bloc communiste mais surtout à l’indépendance de son pays le 30 août 1991. 
Quelques années plus tard, elle retourne en Azerbaïdjan où sa famille connait des changements notoires. En effet son beau-père Heydar Aliyev5 est triomphalement élu en octobre 1993 président de la République d’Azerbaïdjan. Son époux quant à lui devient en 1994, vice-président6 de la Compagnie nationale du pétrole d'Azerbaïdjan et décide à son tour de suivre les traces de son père et entre en politique7. 
Dès lors, et avec constance, elle décide de suivre son destin. Femme de tête réfléchie et cultivée, scientifique imprégnée de références européennes Mehriban Aliyeva se lance dans la vie publique et décide d’élargir ses actions dans de multiples domaines et commence à prendre des responsabilités diverses.
Elle s’investit très tôt dans des structures lui permettant de mettre en valeur la richesse du patrimoine azerbaidjanais dans le monde entier. Aussi crée t’elle et dirige en 1995 la Fondation Les amies de la culture d’Azerbaïdjan afin de promouvoir la culture azerbaïdjanaise ; puis en 1996 elle lance le magazine de la culture et d'histoire Azerbaidjan IRS publié8, dont elle devient dans un premier temps rédactrice en chef. 
Alors que son époux est devenu président du Comité National Olympique d'Azerbaïdjan, elle prend conscience de l’enjeu que représente le sport dans l’intérêt croissant non seulement du développement du sport azerbaïdjanais au niveau international mais aussi de santé publique en faveur des jeunes générations azerbaïdjanaises. Elle y accorde immédiatement une importance toute particulière qui se manifeste en 2002, par la prise de responsabilités de présidente de la Fédération de gymnastique azerbaïdjanaise. À ce poste elle mettra toute son énergie, sa grande capacité organisationnelle et son influence croissante sur la scène internationale au profit du sport azerbaïdjanais. Tous ces efforts seront couronnés de succès car ils conduisent la Fédération internationale de gymnastique à choisir durablement l’Azerbaïdjan pour réaliser et organiser des manifestations au niveau internationale telle la Coupe du monde de gymnastique rythmique en 2003, et bien d’autres évènements sportifs majeurs suivront9.
La gymnaste azerbaïdjanaise Marina Durunda

C’est alors que la vie bascule car son beau-père, dont les problèmes de santé s'aggravent de jour en jour, renonce à se représenter à l’élection présidentiel. Le choix du parti se porte sur son époux qui se présente et conquiert le 15 octobre 2003, par une éclatante victoire la présidence de la République10. Voici Mehriban Aliyeva propulsée à la place de première dame de la République d’Azerbaïdjan. 
Mais ce moment de joie est malheureusement terni par le décès de son beau-père. Afin de l’honorer et maintenir vivace le souvenir du Grand leader azerbaïdjanais ; elle crée et inaugure le 10 mai 2004 la Fondation Heydar Aliyev. 
La Fondation a pour but de poursuivre et faire vivre les idées d’Heydar Aliyev, qui après la chute de l’Union Soviétique, fut le bâtisseur de l’État indépendant d’Azerbaïdjan, mais aussi pour promouvoir la richesse du patrimoine moral et culturel du pays. Elle engage dont la Fondation sur la voie de la sauvegarde des valeurs culturelles et spirituelles azerbaidjanaises, et sa promotion à travers le monde. Pour cela, la Fondation s’appuie sur de nombreux programmes culturels, humanitaires ou de développement, aussi bien en Azerbaïdjan qu’à l’étranger. 
Dès sa création Mme Mehriban Aliyeva engage des initiatives d’envergure qui contribuent largement au développement social et économique du pays, en mettant en œuvre divers projets dans des domaines tels que l'éducation, la santé publique, la culture, les sports, la science et la technologie, l'environnement.
Elle a également construit des relations privilégiées avec les plus grandes organisations internationales œuvrant dans les mêmes secteurs aux quatre coins du monde, notamment à l’occasion de conférences internationales et des festivals culturels organisés en Azerbaïdjan et à l'étranger. 
L’année 2004 marque deux consécrations méritées : pour ses efforts inlassables en faveur de la préservation et de la valorisation du patrimoine folklorique et musical azerbaïdjanais qui seront reconnus par l’UNESCO ; elle est nommée ambassadrice de bonne volonté comme le furent Nelson Mandela, Yehudi Menuhin, Lalla Meryem du Maroc. C’est une reconnaissance justifiée pour toutes ses actions en faveur de la musique, de la littérature et de la poésie traditionnelles, mais également pour son rôle dans la promotion de l'éducation musicale et des échanges culturels internationaux ; elle est ensuite élue membre du Comité exécutif du Comité National Olympique de la République d'Azerbaïdjan. 
Le Directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura et Mme Mehriban Aliyeva lors de la cérémonie de nomination le 9 septembre 2004 au Siège de l'Organisation

Dès lors, ces nombreuses activités se poursuivent en parallèles. A la tête de la Fondation elle lance son projet « New schools for new Azerbaijan » où plus d’une centaine écoles sont construites et entièrement équipées dans plusieurs régions d'Azerbaïdjan puis elle finance la construction d'une école secondaire à Muzaffarabad, au Pakistan11. 
Alors qu’elle avait son entrée officielle en politique en 2004, en devenant membre du Conseil politique du parti pour le nouvel Azerbaïdjan12, elle est élue députée au Mailli Majlis et fait son entrée solennelle au Parlement de la République d’Azerbaïdjan. Tout au long de l’année 2005 elle sera régulièrement honorée par de nombreuses institutions pour ces nombreuses et précieuses contributions ; malgré un emploi du temps serré elle parviendra à obtenir un doctorat en Philosophie.
En juin 2006, elle prononce un discours remarqué lors de la séance d'ouverture de la première Assemblée générale des États parties tenue au siège de l'UNESCO. Cet événement est organisé à l'occasion de la ratification de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée lors de la 32ème session de la Conférence générale. 
La même année elle sera nommée Ambassadrice de bonne volonté par l'Organisation Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture pour ses actions mises en place pour promouvoir le dialogue entre les civilisations, ainsi que ses actions en faveur des enfants défavorisés, notamment celles visant à améliorer leurs conditions de vie, de travail et d’éducation et des projets mis en œuvre dans le monde islamique.
À l’issue d’une décision unanime de l'Organisation Mondiale de la Santé à Genève et le jury de la Fondation Ihsan Dogramaci pour la Santé de la Famille ont décidé de saluer son travail en faveur des mères et des enfants de son pays en lui décernant en 2007 un de ses prix annuels les plus importants, le Prix de la Fondation pour la Santé de la Famille. 
Quelques mois plus tard, Mme Aliyeva se voit décerner le Prix international Golden Heart à Moscou pour ses activités caritatives à grande échelle. La quatrième cérémonie de remise du prix était organisée au Théâtre Musical de Moscou, qui doit son nom à Stanislavski et Nemirovich-Danchenko, avec l’aide du gouvernement russe, du Conseil Fédéral, du gouvernement de Moscou et de la Commission nationale russe pour l’UNESCO et l’UNICEF. Le prix a été remis par la très renommée actrice italienne Sophia Loren, M. Serguey Mironov, Président du Conseil fédéral de la Fédération de Russie, et M. Igor Ivanov, Secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie. 
Toujours très attachée à la promotion de la culture et la préservation des traditions de l'Azerbaïdjan. Mme Aliyeva créé le Centre international du Mugham à Bakou afin de promouvoir cette musique traditionnelle azerbaidjanaise, inscrite en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. 
Dans ses différentes responsabilités, elle a toujours su accorder une grande importance aux relations internationales et réalise de nombreux déplacements officiels à l’étranger, convaincu que les relations culturelles favorisent le dialogue et la compréhension entre les peuples, indépendamment des origines ethniques ou de l’appartenance religieuse de leurs représentants, A cette occasion elle se verra distinguer pour ses actions bi et multilatérales par l’attribution de nombreux ordres et décorations nationaux étrangers13.
Madame Aliyeva organise de nombreuses expositions et décide d’opérations de restauration des monuments historiques, culturels et religieux dans différents pays du monde, dont tout particulièrement la France14. Ainsi l'exposition « Azerbaïdjan : pays de traditions et d’avenir » dans diverses régions françaises avait été une merveilleuse contribution à l’enrichissement mutuel de nos cultures respectives, permettant une meilleure connaissance de nos peuples. À travers ces expositions, elle présente l’Azerbaïdjan et son patrimoine culturel dont l’importance au sein du patrimoine de l’humanité́ n’est plus à démontrer. 
Dans l’Orient musulman, l’Azerbaïdjan est la patrie du premier théâtre laïque, du premier opéra, du premier ballet, de la première Académie nationale des Sciences. L’Azerbaïdjan est aujourd’hui connu pour être un pays tolérant où vivent depuis des siècles des peuples différents qui entretiennent des relations d’amitié et de fraternité, qui pratiquent des religions différentes dans un esprit de respect et de confiance. Valorisant cet atout historique, elle poursuit cette tradition en prenant part au dialogue entre les différentes cultures et religions à travers ses actions de mécénat. 
En 2011, l’Azerbaïdjan est au-devant de la scène internationale avec son duo de chanteurs Elle et Nikki qui avec Running Scared, remportent le concours de l’Eurovision en Allemagne. Outre cette notoriété musicale le règlement stipule que le prochain concours soit organisé l’année suivante dans le pays des vainqueurs. Ce sera une première pour l’Azerbaïdjan. Ce concours de la chanson, très populaire est le plus grand événement organisé à l’époque par l’Azerbaïdjan. 
L’Eurovision est une vitrine pour la jeune république, qui entend utiliser l'événement retransmis dans toute l'Europe pour mettre en valeur les progrès accomplis et le dynamisme de son économie depuis l'indépendance en 1991. C’est à Mehriban Aliyeva que revient la responsabilité de diriger le comité d’organisation de l’Eurovision. ’évènement se déroula les mardi 22, jeudi 24 et samedi 26 mai 2012, au Baku Crystal Hall, à Bakou. Construit en neuf mois spécialement pour l'occasion, ce centre polyvalent d'une capacité de 16 000 personnes pour l'évènement, possède une façade extérieure composée de 12 000 Diode électroluminescente qui se sont illuminées aux couleurs des drapeaux de chaque pays lors de leurs passage respectif. Bien que la chanteuse azerbaïdjanaise n’occupe que la 4ème place ce sera un succès et grâce à Madame Aliyeva le monde a su découvrir les splendeurs de ce pays qu’est l’Azerbaïdjan et la gentillesse de son peuple.
Son engagement politique n’est pas en reste et son activité parlementaire est largement consacrée à l’adoption de lois pour la défense de l’enfance et contre les violences faites aux femmes. Sa présidence à la Fondation lui permet de compléter l’action gouvernementales en matière sociale. Parmi ses réalisations figurent la construction ou la rénovation de crèches, des aides scolaires pour les familles à bas revenus, un programme de prise en charge des enfants mal voyants avec le PNUD, la création d’un centre de réadaptation pour les enfants handicapés cérébraux, de plusieurs hôpitaux ou elle effectue de nombreuses visites sur le terrain. Aussi, le 7 juin 2013 elle sera élue vice-présidente du parti New Azerbaijan. 
En 2012, L’assemblée générale du Comité Olympique européen décide d’organiser les premiers jeux européens en Azerbaïdjan et nomme Mme Aliyeva présidente du Comité d’organisation. Elle est lauréate du Prix de l’Académie Internationale Olympique15 2014, et trois ans après se tiennent les 1er Jeux européens à Bakou en juin ; s’étant reposé sur l’expertise avérée de la première dame Mehriban Aliyeva.
La compétition rassemblait 6 000 athlètes représentant 50 CNO qui concourent dans 20 sports (dont 16 sports olympiques). Deux épreuves handisport (judo pour malvoyant) sont organisées et intégrées dans le programme, ce qui est une première pour une compétition multisport. Traditionnellement les épreuves handisports étant organisées dans une compétition séparée. Cette manifestation est une fois de plus une réussite à mettre à son actif. 
Inlassablement, elle n’a de cesse d’organiser et de s’engager dans de nombreux événements à Bakou tels que la Conférence régionale à l'appui de l'alphabétisation dans le monde et le 4ème Forum mondial sur le dialogue interculturel en partenariat avec l'UNESCO. 
C’est alors qu’une nouvelle étape s’ouvre dans la carrière politique de Mme Aliyeva. Symbole puissant de la tradition azerbaïdjanaise d’égalité hommes femmes depuis sa constitution de 1918, Meribhan Aliyev est le 21 février 2017, nommée vice-présidente de la république d’Azerbaïdjan. 
Très populaire au niveau national et internationale elle a été choisie pour son expérience et son engagement social, politique et culturel. Ce choix n’est pas anodin car elle représente une garantie de stabilité et de continuité pour le pays, propice à l’attraction d’investissements étrangers. 
Modèle à suivre, elle représente une chance pour les femmes musulmanes du Caucase car malgré les traditions patriarcales, l’Azerbaïdjan compte un nombre de plus en plus conséquent de jeunes filles suivants des études. Aussi l’apport de la première vice-présidente va dans le sens du progrès et des standards occidentaux. Aussi il est clair qu’elle joue et jouera un rôle déterminant pour l’avenir de son pays.

A.W.

Notes :

1 Arif Pashayev est né le 15 février 1934 à Bakou. Il est diplômé de la faculté de radio physique de l'Académie nationale des télécommunications d'Odessa. En 1959, il a commencé à travailler à l'Institut de physique de l'Académie des sciences de la RSS d'Azerbaïdjan. De 1960 à 1964, il a étudié à l’Institut "Giredmet" à Moscou. En 1978, il a soutenu sa thèse sur le thème « Fondements physiques, principes de développement et perspectives des méthodes non destructives dans la recherche des semi-conducteurs » et est devenu docteur en sciences physiques et mathématiques. De 1971 à 1996, Arif Pashayev a dirigé le laboratoire de l'Institut de physique de l'Académie nationale des sciences d'Azerbaïdjan. En 1989, il a été élu membre correspondant et en 2001, membre à part entière de l'Académie nationale des sciences d'Azerbaïdjan. Arif Pashayev est professeur à l'Université technique d'Azerbaïdjan et chercheur principal à l'Institut de physique de l'Académie nationale des sciences d'Azerbaïdjan. Il est recteur de l'Académie nationale de l'aviation de l'Azerbaïdjan depuis 1996, président de l'Académie d'ingénierie de l'Azerbaïdjan et président du Conseil des affaires cosmiques de l'Azerbaïdjan. [2] Il est également vice-président de l'Académie internationale d'ingénierie. Pashayev est l'auteur de plus de 500 ouvrages publiés, 30 livres et monographies. Il a reçu plus de 60 certificats de droit d'auteur et échantillons industriels. 

2 Aida Nasir gizi Imanguliyeva est née le 10 octobre 1939 à Bakou dans une famille très scolarisée. Son père, journaliste bien connu, pédagogue, honoré du monde scientifique - Nasir Imanguliyev a été l'un des fondateurs de la presse azerbaïdjanaise, rédacteur en chef des journaux "Baki" et "Bakou" pendant longtemps. En 1957, elle entra à l’Université d’État d’Azerbaïdjan S.M.Kirov. En 1962, après avoir obtenu son diplôme de philosophie arabe de la faculté d'études orientales de l'université, elle est devenue étudiante de troisième cycle de la même université. Elle a ensuite étudié à l'ancienne Académie des sciences de l'URSS. En 1966, après avoir soutenu sa thèse, Aida Imanguliyeva a commencé à travailler à l'Institut d'études orientales de l'Académie des sciences d’Azerbaïdjan occupant de nombreuses fonctions pour devenir de 1991 à la fin de sa vie directrice de l'Institut des études orientales de l'Académie des sciences d'Azerbaïdjan. En 1989, après avoir soutenu avec succès une thèse de doctorat à Tblisi, Aida Imanguliyeva devint la première femme-docteur en études orientales et obtint bientôt le titre de professeur de cette spécialité. Elle est l'auteur de 3 monographies et de plus de 70 articles de recherche et d’écrits sur la littérature orientale. Elle était membre, vice-présidente et présidente de l'Union de la défense selon le profil de « Littérature des pays asiatiques et africains » opérant à l'Institut d'études orientales de l'Académie des sciences d'Azerbaïdjan. Au département de « philologie arabe » qu’elle a dirigé, plus de 10 mémoires de la candidate ont été défendus sous sa direction pendant une courte période. A. Imanguliyeva était membre du présidium de la Société des syndicats d’orientaux, du Conseil de coordination des recherches sur la littérature orientale de l’Union et de l’Union des écrivains. Aida Imanguliyeva est décédée le 19 septembre 1992. Pour la perpétuer la mémoire de la célèbre savante arabiste une bourse étudiante a été nommée en son honneur.

3 Dans le système éducatif de l’URSS L'examen ЕГЭ regroupe les mathématiques, le russe, la littérature et deux autres matières. Si un élève réussit son examen, il obtient un « diplôme de fin d’études », équivalent au Baccalauréat français. Avec ce diplôme un jeune peut s’inscrire à la faculté choisie ou participer aux concours. Les bons élèves sont encouragés par des diplômes d’honneur, et après avoir terminé l’école, ils reçoivent des médailles d’or ou de l’argent.

4 llham Aliyev est né le 24 décembre 1961 à Bakou. Son père Heydar Aliyev est un homme politique, homme d'État et troisième président de la République d’Azerbaïdjan. Sa mère, Zarifa Aliyeva était ophtalmologue, membre de l’Académie nationale des sciences de la République d'Azerbaïdjan et professeure. Elle a de nombreux travaux scientifiques : 14 monographies, des centaines de documents de recherche et 12 propositions de rationalisation. Elle est morte le 15 avril 1985.

5 Heydar Aliyev1 (10 mai 1923 à Nakhitchevan, RSS d'Azerbaïdjan, URSS – 12 décembre 2003 à Cleveland, Ohio, États-Unis) — transcrit le plus souvent en Gaydar Aliev2,3 selon la transcription utilisée —, est un homme d'État azerbaïdjanais, président de la République d'Azerbaïdjan d'octobre 1993 à octobre 2003. Azerbaïdjan pendant une trentaine d'années. Il était marié à Zarifa Aliyeva, qui mourut en 1985, et a laissé à sa mort un fils et une fille. C'est ce fils, Ilham Aliyev, qui lui a succédé à la présidence de la République.

7 Il sera élu député au Parlement en 1995 et nommé chef de la délégation azerbaïdjanaise au Conseil de l'Europe.

8 La revue « Irs-Heritage », qui vise à promouvoir l'histoire, la culture et l'ethnographie de l'Azerbaïdjan à l'étranger, est accessible en différentes langues aux lecteurs dans plus de 170 pays. Dans la préparation des articles de la revue, riche en faits, on s’est largement référé aux documents des archives et aux articles écrits par des experts étrangers, et les opinions des experts français, britanniques, italiens, israéliens, turcs et russes occupent une place particulière. Différents articles contiennent des informations détaillées sur les principales réalisations de la République démocratique d'Azerbaïdjan, le concept de sécurité nationale, la reconnaissance de l'indépendance de l'Azerbaïdjan, l'établissement d'un État, la construction de l'armée, le développement du domaine culturel et les personnalités ayant joué un rôle important dans la fondation de la République démocratique.

9 Coupe du monde (2004), 27ème Championnat du monde (2005), 23ème (2007), 25 (2009) et 30 (2014) Championnats d'Europe en Azerbaïdjan.

10 Devenu président, Ilham Aliyev a pris le relais de son père et positionne son pays dans le giron de l'Occident, sur les plus grands standards internationaux en termes de développement, d'urbanisme, de modernité architecturale où se pressent les plus grands architectes internationaux. La capitale est un savant mélange d'Europe centrale et de Moyen Orient : grand hôtels ultramodernes, échangeurs routiers futuristes. 

11 Pour venir en aide aux victimes du séisme dévastateur qui a frappé le Pakistan en octobre 2005.

12 Mehriban Aliyeva, dont la candidature avait été lancée par le parti Yeni Azerbaijan le 6 novembre 2005, a été élu député au Milli Majlis de la République d'Azerbaïdjan.

13 Pour ne citer qu’un exemple la croix d’officier de la Légion d’Honneur.

14 En 2007 la contribution de la Fondation Heydar Aliyev a permis la restauration de deux œuvres du parc du Château de Versailles : la statue en marbre « Amazone » et un vase décoré́ de têtes de faunes (1687-1705, auteur Claude Bertin). En 2008, la Fondation Heydar Aliyev s’est engagée dans le financement de la restauration de tapis anciens du Département des Arts de l’Islam du Musée du Louvre. En juin 2009 la Fondation a apporté́ son soutien financier à la Cathédrale de Strasbourg pour la restauration de cinq vitraux du XIV siècle présentant Jésus et la Vierge Marie. En 2011-2012 la Fondation Heydar Aliyev a pris part au financement de la restauration d’églises dans différentes régions françaises : Le Bosc-Renoult, Courgeon, Moussonvilliers, Courgeout, La Fresnaye-au-Sauvage, Éperrais, Ménil-Hermei, St. Hilaire-la-Gérard, Tanville, Bellou-sur-Huisne, Ceton, Champ-Haut, Landisacq, Le Mage, Marchemaisons, Réveillon, Sentilly, Saint-Denis-de-Villenette, Tournai-sur-Dives.

15 En juin 2014, l'Académie internationale olympique lui a décerné le prix "Excellence olympique" pour la promotion des valeurs olympiques. « The European Games », sur www.eurolympic.org.

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